Bruxelles, le départ

Vendredi 2 juillet, aéroport de Bruxelles.

Et voilà. Le grand jour est arrivé. A 11 h 30, départ pour Schiphol, Pays-Bas. On poireaute dans l'aérogare. Valait mieux se lever tôt : premier jour de vacances d'été, ou à peu près, d'où risque de cohue. Mais en fin de compte, c'est moins congestionné que je ne le pensais. D'où l'attente un peu longuette devant la porte d'embarquement. Mais bon, on se relaxe plutôt que de s'énerver à la maison.

Et puis, bien nous a pris de partir tôt : tout à coup, devant le guichet d'enregistrement des bagages, on s'est rendu compte qu'on avait oublié un objet vital « d'homo informaticus » dans la voiture : l'ordinateur portable! Qu'aurions-nous fait pendant 2 mois sans ordi, Internet, Facebook et tutti quanti ?? Et donc, l'amie qui nous a conduits à l'aéroport a pu être rappelée par téléphone et revenir nous apporter notre joujou.

Malgré les 90 kg de bagages dans les soutes, on est chargés comme des baudets : sacs et re-sacs ! Ordi, appareils photos, caméras, bouquins... Tout cela pèse. En plus, les valises de cabines sont maintenant limitées à 7 kg, ce qui n'est rien quand on sait que la valise elle-même, avec son armature et ses roues, pèse déjà presque 5 kg. Dès lors, on se retrouve avec un poids maximum dans les sacs à main ou à dos qu'on emporte en supplément. Parfois, je me dis que Vero devait être escargot dans une vie antérieure : elle adore emporter toute sa maison avec elle. Ou plutôt, elle adore emporter plein de nourriture pour prendre soin de son mari et de son fils chéris et pour faire des cadeaux à la famille. C'est touchant, non ?

Et à propos des bagages de cabine, puisque le poids est, comme je le disais, limité à 7 kg, un conseil pour les candidats-voyageurs : n'utilisez plus ces valises trop lourdes; rabattez vous sur les sacs à dos en toiles, ultra-légers et donc aptes à emporter une charge maximale.

Cette semaine, Miss Vero catastrophe a encore frappé : après s'être bien retordu le pied (encore pas tout à fait guéri d'une ancienne entorse) elle a trouvé le moyen hier d'empaler en quelque sorte le bas de caisse de la voiture sur une bordure. Le résultat est pas mal réussi. Comme si la journée n'était pas assez remplie, il a fallu déclarer le sinistre en toute hâte à l'assurance. Espérons qu'on arrive à Manille sans nouvelle tuile.